Chacun des personnages de ces nouvelles est irrémédiablement unique, irrémédiablement seul, un « monstre de solitude ». Cette solitude est parfaitement symbolisée par une image qui couronne tout le recueil, celle de ces stragglers, ces soldats japonais qu’on a retrouvés dans les îles du Pacifique et qui ne savaient toujours pas que la Seconde Guerre mondiale était terminée vingt-cinq ans après l’armistice.
Ces personnages sont donc condamnés à occuper tant bien que mal le centre du monde qu’ils ont construit autour d’eux, mais n’est-ce pas là le sort de chacun d’entre nous ?