Nina

Il y a quelques années qu’Antoine vit au Portugal et depuis un an, il n’a plus donné signe de vie. Son frère Vincent le cherche, il vient d’arriver à Lisbonne avec son amoureuse, Nina, qui parle portugais et connaît bien la ville. Mais sans piste ou à peu près, pas facile de retrouver un disparu. Gil, le détective privé dont ils ont fait la connaissance par hasard, semble toutefois confiant de pouvoir les aider.

Le détective, qui ne roule pas sur l’or, a été chargé récemment par un petit caïd de mettre la main sur un pistolet volé au cours d’une rixe. L’affaire du pistolet se révèlera cependant moins facile à dénouer pour le détective que prévu, tandis que Nina et Vincent s’enfonceront avec lui dans le lacis de filatures, de rencontres et de faux-semblants qui tissent l’intrigue de ce roman fascinant.

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Mensonges

Violette et Parmélie. La plus jeune dépasse la plus vieille d’une bonne tête. Violette a douze ans et Parmélie quatre-vingt-deux. Violette a perdu ses parents, Parmélie perd tous les siens, ils s’effacent les uns après les autres. Il lui reste Violette, son arrière-petite-fille qui n’a plus qu’elle au monde.

Le temps presse pour que Parmélie résolve l’énigme que renfermait le testament de son père, le boucher de Sainte-Marie. Que veut donc dire cette phrase codée que contenait son ultime clause : « Et pour le reste, IOEL FR ZNCCHH » ? Et si ce « reste » était une fortune qui permettrait à Parmélie de savoir que Violette sera à l’abri du besoin, au moins jusqu’à ce qu’elle soit assez vieille pour gagner sa vie ?

Mais il arrive que les trésors que nous lèguent nos parents aient leur part d’inavouable. Et il est des choses qu’on ne peut révéler, même à nos arrière-petits-enfants.

C’est ainsi que, à quatre-vingt-deux ans, on se met à raconter des mensonges.

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Guano

En 1864, l’Espagne chercha une raison de faire la guerre au Pérou. Elle trouva le guano : ce fut sérieux. Simón, marin scribouillard, en profita pour rencontrer une femme. Ce fut bref. Cette femme ne figure pas dans les rapports officiels, bien qu’elle les eût gonflés d’une conquête supplémentaire. Sans doute valait-il mieux qu’elle demeure rêvée. Car lorsqu’elle partit, elle ne disparut pas pour autant, et Simón put emmener son fantôme à bord de son navire.
Dans ce roman, qui hérite beaucoup de Julien Gracq et de Jean Echenoz, l’auteur observe à la loupe ce qu’on a l’habitude de nous montrer en plan de grand ensemble.

Tourmenté, il n’arrivait plus à écrire ses rapports, encore moins une lettre pour Montse. Ce n’était pas faute d’y penser. Précisément, il ne pensait qu’à cela. Elle était dans toute allusion à Callao, à l’Espagne, aux femmes en général, aux parapluies en particulier, à n’importe quoi. Sa pensée était comme encerclé de sa chevelure. Et cette idée fixe ne se remuait qu’en de brefs moments de soulagement : une miction, un sommeil, un danger.
Or, dès que le calme revenait au monde, la tempête reprenait en lui.

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Chanson française

À l’intérieur d’une cour briquetée de la rue Saint-André, Christophe Keller, ingénieur du téléphone, fait la rencontre de Béatrice Chevreau, maîtresse d’école. Il est français, elle est québécoise, mais cela n’importe pas. Il veut des enfants, elle veut être aimée et c’est le début d’un malentendu qui poussera Béatrice à faire son nid sous les toits de Paris. (Refrain.)

Chanson française met en scène une fille légère, un homme de bonne volonté, un charmeur éhonté, une sœur vive, une mauvaise mère et un fils qui part. Que ce soit dans le soleil couchant d’un Montréal orangé ou dans la lumière d’un Paris qui s’éveille, on est dans un monde à la mélancolie chantante et à l’humour fragile, un monde d’éclats et de vert-de-gris.

Chanson française n’est pas un roman : c’est une chanson d’amour comme on l’entend chez Barbara et Françoise Hardy.

Artéfact

Un homme, un objet, un passé, douze femmes. Peut-être treize. On ne sait pas. L’artéfact, un carnet fabriqué à Auschwitz dans des conditions impossibles, deviendra vite pour François Bélanger, reporter pour un grand quotidien montréalais, cette invitation au voyage à laquelle, un jour ou l’autre, nous succombons tous. Vers où ? Dans ce cas-ci, vers ce passé déjà lointain de la Seconde Guerre mondiale. Cette « autre rive du temps » sera toutefois difficilement atteinte, car Bélanger est un intrus dans cette histoire de femmes. C’est d’ailleurs une autre affaire qui l’y mène : le cas de Krylenko, présumé criminel de guerre réfugié depuis de nombreuses années au Canada sous un faux nom, et qui s’apprête à être extradé. Croisement d’une sale affaire et d’une belle histoire donc, car l’artéfact en question est un carnet de vœux confectionné au cœur des ténèbres, dans le camp d’Auschwitz en décembre 1944, par un groupe de jeunes femmes qui voulaient souligner le vingtième anniversaire de l’une d’entre elles. D’où vient ce carnet ? Est-il authentique ? Comment est-il arrivé là, dans la vitrine du Musée de l’Holocauste de Montréal ? Qui l’a ramené de l’enfer ? Qui sont ces femmes ? Et cette histoire, finalement, est-ce vraiment une belle histoire ?

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